Une cinquantaine de manifestants arrivent quand même à passer. La publicité entourant le procès amène le ministre de l'intérieur, Jean-Pierre Chevènement, à créer une commission chargée d'examiner les archives de la police sous la présidence de Dieudonné Mandelkern, qui remet discrètement son rapport à la presse en mai 1998. 276.2k Followers, 102 Following, 950 Posts - See Instagram photos and videos from Jacquie et Michel (@jacquieetmichelelite) à propos des 393 décès recensés par Einaudi, ils relèvent que sur les 246 dont la date est connue, 141 ont été enregistrés avant le 17 octobre[l] : les chiffres de Brunet et d'Einaudi couramment cités ne concernent donc pas la même période[B 19]. D'après Jim House et Neil MacMaster, c'est pour « mettre la pression » sur le FLN, de juillet à octobre 1961, que de Gaulle donne à Debré et ses proches suffisamment de liberté pour mettre en Åuvre une stratégie d'intransigeance. Mais selon d'autres sources, seuls l'extrême-droite et une partie de la droite gaulliste nient la réalité du massacre[31]. Cependant trois autres facteurs peuvent entrer en ligne de compte : L'examen de l'ensemble des archives conduit l'historien Jean-Paul Brunet à placer cette vague d'attentats à l'origine de l'enchaînement qui débouche sur la répression des 17 et 18 octobre, dans laquelle il donne de ce fait une lourde part de responsabilité aux dirigeants du FLN parisien[A 2]. Mais il ne dit pas qui a commis la « sanglante répression », en l'occurrence la police parisienne, qui a agi sous les ordres du préfet de police, Maurice Papon, lui-même sous l'autorité du gouvernement du général de Gaulle ». à la fin du mois d'octobre, Maurice Papon et le ministre de l'intérieur Roger Frey doivent faire face à un feu roulant de questions embarrassantes, d'abord au conseil municipal de la ville de Paris le 27, puis à l'Assemblée nationale le 30 et enfin au Sénat le 31. On ne leur dit rien. Maître de conférences à l'université Paris-I, l'historienne Raphaëlle Branche, spécialiste de la guerre d'Algérie, remarque : « Pour la première fois, et il était temps et c'est un progrès important, un président de la République reconnaît ce qui s'est passé le 17 octobre 1961. Plus de 2 500 Algériens sont appréhendés dans ce secteur où les violences restent à un niveau modeste. Ce dernier, revenant en 2008 sur l'étude de Jim House et Neil MacMaster, parle de « dénaturation de l'histoire » par une attitude d'enquête « politiquement correcte » : il reproche aux deux Britanniques de porter contre la préfecture de police une accusation grave, celle d'avoir elle-même ordonné des meurtres, sans l'étayer par aucune preuve ; il relève de plus qu'ils n'évoquent nulle part le cas des Algériens pourtant nombreux, selon lui, à avoir refusé d'obéir aux directives du FLN et à l'avoir payé de leur vie[4]. Il a pour principe, d'après ses mémoires, que « le dernier mot devra rester à nos forces. ». Avec une moyenne de 40 personnes par véhicule, les détenus subissent un véritable entassement au cours de ces transports. Des échauffourées se prolongent jusqu'à 22 h 30 boulevard Saint-Germain et dans le secteur de Saint-Sulpice où des coups de feu sont tirés. Elles sont si fréquentes et si démoralisantes que Maurice Papon envisage un moment de les suspendre. Le 4 octobre, plusieurs syndicats[réf. Fin août, le FLN reprend plus intensément ses attaques contre les policiers, amplifiant la frustration de ces derniers qui désapprouvent la « lenteur » et l'« indulgence » de la justice à l'égard des commandos appréhendés précédemment[1]. Jim House et Neil MacMaster voient dans la tentative désespérée du FLN pour se libérer de cette menace l'origine immédiate de la manifestation du 17 octobre[B 14]. Les cérémonies funéraires, célébrées en grande pompe dans la cour de la préfecture de police, attisent la colère au sein d'un corps étroitement solidaire. ». Des dérogations sont aussi prévues pour les étudiants et les fonctionnaires de certaines administrations[A 18]. à la suite de son travail, Anne Tristan publie un recueil photographique, Le Silence du Fleuve[48], et les documentaristes britanniques Philip Brooks et Alan Hayling produisent pour la télévision le documentaire qui sera diffusé le 2 mars 1993 par France 3[B 28]. Il y a eu des morts dans ce secteur et Jim House et Neil Macmaster déclarent qu'il n'est pas contestable que durant toute la nuit des hommes aient été jetés dans la Seine depuis les ponts de Neuilly, d'Argenteuil ou d'Asnières[B 15]. Ce rapport, intitulé ‘What I Saw Is Death’ : War Crimes in Mozambique’s Forgotten Cape, recense les graves violations du droit international humanitaire commises par toutes les parties, qui se traduisent par des morts innombrables, des destructions à grande échelle et une crise humanitaire ayant amené plus de 500 000 personnes à fuir. D'autres photos de ce dernier paraîtront dans le journal de gauche France Observateur. Le 17 octobre 1961 et ses suites ne sont longtemps perçus que comme l'un des nombreux épisodes liés à la guerre d'Algérie. Aucun arrêté ministériel prononçant des mesures d'éloignement ne figure dans les archives de la direction de la réglementation du ministère de l'intérieur[26] (documents introuvables)[25] . La gauche, qui éprouvera un sentiment de honte et de culpabilité pour n'avoir pas tenté d'empêcher la manifestation mais aussi du fait de son absence de réaction face à la répression, développera « par la suite un besoin de « rattrapage » et de compensation politique »[B 24], selon House et MacMaster. 2021 - Amnesty International Belgique N° BCE 0418 308 144 -, Mozambique, Des civils sont victimes de crimes de guerre, Mozambique, L'ONU doit prendre des mesures contre les atteintes aux droits humains, Mozambique, Les victimes du conflit au Cabo Delgado en attente de justice, https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2020/09/mozambique-torture-by-security-forces-in-gruesome-videos-must-be-investigated/, https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2020/08/sadc-regional-leaders-must-fix-the-deteriorating-human-rights-situation-across-the-region/, Mozambique, L’ONU doit prendre des mesures contre les atteintes aux droits humains, Afrique australe, Des femmes en danger chez elles du fait du confinement, Afrique australe, Les législateurs de la SADC doivent protéger les droits humains, Mozambique, Cinq ans après, Josina Machel nâa toujours pas obtenu justice, Mozambique, Des menaces d’attentat à la bombe contre un leader de la société civile, Protège les droits des réfugiés rohingyas au Bangladesh, Déclaration universelle des droits de l’homme, Droits économiques, sociaux et culturels, Appel aux dons d’urgence : Les droits humains en danger, Attentats de Bruxelles, priorisation absolue des droits et de la dignité des victimes, Ãcouter les enfants et les jeunes ? Il prévoit de concentrer les cortèges dans trois secteurs : la zone de l'Ãtoile pour les Algériens de la banlieue ouest, les boulevards Saint-Michel et Saint-Germain pour ceux de la banlieue sud et enfin les Grands boulevards pour ceux des banlieues nord et nord-est[A 30]. Si elle réagissait, elle manifestait ouvertement son racisme », « ne serait-ce qu'une épingle sur lui serait passible de la peine de mort », « Ceux qui resteront dans leur chambre seront abattus », « d'organiser cette manifestation, vouée, d'emblée à être durement réprimée », « Le FLN ordonne à tous les FMA de sortir ce soir, « Il y a dix policiers tués à La Défense, plus de cent blessés ; les Algériens nous attaquent au couteau », « Trente, quarante mille Algériens brusquement sortis du sol, des Grands Boulevards au Quartier Latin, de la Concorde à l'Ãtoile », « Ils arrivaient par autobus, camionnettes, voitures de tourisme. Le 14 octobre, Zouaoui transmet à son tour son plan d'actions détaillé au comité fédéral : action de masse dans la soirée du mardi 17 octobre, grève des cafés, commerces et hôtels le 18 ; une seconde action de masse dans la soirée du 19 et une manifestation de femmes et d'enfants devant la préfecture de police le 20[B 11],[A 18]. Trois historiens, dont Jean-Paul Brunet qui avait déposé une demande dès avril 1992[A 44], sont alors autorisés à accéder aux documents originaux contenus dans les archives. Le visa d'exploitation lui est accordé tardivement en 1973, grâce à René Vautier, sans que sa diffusion soit pour autant envisagée. à leurs yeux, l'extrême violence antialgérienne qui se déchaîne au cours des mois de septembre et d'octobre 1961 est moins le fait d'extrémistes incontrôlables au sein de la police que l'instrument d'une politique élaborée par le gouvernement[B 9]. Cependant, selon Jean-Paul Brunet, le FLN n'a jamais avancé le nom d'une seule femme tuée ni prouvé que les fusillades aient eu plus qu'un caractère très limité[A 41]. Le 26 mars 1999, Maurice Papon est débouté de sa plainte, pour diffamation, contre Jean-Luc Einaudi[29]. L'année suivante, Mohammed Harbi, lui aussi ancien membre du comité fédéral, publie dans la revue Sou'al d'autres documents provenant du FLN et concernant l'organisation de la journée du 17. Source A : Jean-Paul Brunet, Police contre FLN, le drame d'octobre 1961, Flammarion, 1999, 345 p. (ISBN 978-2-08-067691-7), Source B : Jim House et Neil MacMaster (trad. Les groupes ultra de l'OAS et les partisans de l'Algérie française au sein de l'appareil d'Ãtat tentent de contrecarrer le processus, alors que du côté du FLN se joue entre courants internes l'accès au pouvoir du futur Ãtat algérien[B 2]. à l'occasion des divers contrôles d'identité et formalités administratives auxquelles doivent se soumettre les « FMA » (« Français Musulmans d'Algérie », comme on appelle alors les Algériens), le passage à tabac devient de plus en plus fréquent. Dans la journée, il passe dans plusieurs commissariats où il autorise verbalement ses hommes à tirer dès qu'ils se sentent menacés et leur donne sa parole qu'ils seront couverts, en leur indiquant, selon un compte-rendu syndical, que leurs supérieurs s'arrangeront pour trouver une arme sur les corps des Nord-Africains abattus[A 7]. La demande peut se faire directement en Belgique lorsque : Pour échapper aux coups des policiers, plusieurs préfèrent se jeter du pont Saint-Michel. Le plus grand nombre est conduit à l'hôpital Saint-Anne. Réédition augmentée d'une postface inédite : « des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance », Du pont de Neuilly à la place de lâÃtoile, Entre la place de la République et l'Opéra, Position du gouvernement français et du GPRA, Mises en cause de la qualification de massacre, Commémoration et reconnaissance officielle, « reprendre fermement l'offensive dans tous les secteurs, et harceler l'organisation politico-administrative », « contre la pratique en vigueur qui consiste à laisser en liberté, voire à remettre en liberté, en vertu de textes légaux, des individus notoirement dangereux », « l'utilisation maximum de tous les policiers dans le combat imposé par l'adversaire, (â¦) l'intensification des interpellations et la mise en place de dispositions réglementant la circulation des éléments nord-africains », « pour un coup donné, nous en porterons dix », « Les fonctionnaires de police peuvent faire usage de leurs armes lorsqu'ils sont menacés par des individus armés ou qu'ils ont des raisons de croire que leur vie est exposée. Un élément d'explication est que chacune des deux parties a précisément intérêt à négocier en position de force. Des centaines de manifestants blessés ont été dirigés sur des hôpitaux. Certains des blessés hospitalisés viennent du Palais des sports où les 150 policiers qui assurent la garde des détenus se livrent à des brutalités dont le syndicaliste policier Gérard Monate dira dans les semaines suivantes « â¦d'après ce que nous savons, il y a eu une trentaine de cas absolument indéfendables »[A 36]. Hormis quelques mentions éparses, le silence est brisé d'abord par un long article du journaliste Jean-Louis Péninou dans le journal Libération le 17 octobre 1981[41]. L'ancien préfet de police est débouté de sa demande en mars 1999, au motif que l'« on ne saurait faire grief à un historien [â¦] d'avoir manqué de circonspection [â¦] dans une formule conclusive », et Jean-Luc Einaudi relaxé au bénéfice de la bonne foi[29]. Zouaoui avait eu l'idée de deux colonnes distinctes, l'une partant de République se dirigeant l'Opéra pour les Algériens vivant dans les arrondissements et les banlieues situées à l'est et au nord-est, l'autre pour ceux du nord et du nord-ouest qui marcherait vers République à partir de la place de l'Opéra ; mais les arrestations de masse au métro Opéra et dans les stations voisines empêchent le second regroupement. Jean-Paul Brunet calcule quant à lui que dans la liste de victimes dressée par Jean-Luc Einaudi, 57 seulement sont décédées les 17 et 18 octobre : « la répression ne serait donc responsable que d'une minorité des morts algériens »[27]. En effet, une grève des cheminots à la gare Saint-Lazare a empêché certains travailleurs algériens de se rendre à leur lieu de travail en banlieue, si bien qu'ils se sont regroupés pour investir la Madeleine et l'Opéra et crier des slogans contre le couvre-feu plusieurs heures avant le début officiel de l'action. Puis la manifestation se heurte vers 21 h à deux compagnies de CRS devant le cinéma Rex. Les sévices sur les détenus se poursuivent jusqu'au 20 octobre où la salle de spectacle doit être libérée pour un concert de Ray Charles[B 17]. Au cours de l'enquête consécutive, les policiers affirment avoir riposté aux tirs des Algériens ou avoir vu deux hommes « se retourner portant la main à la poche »[A 35],[B 16]. 79 commerçants sont effectivement arrêtés, la menace est assez efficace pour faire rouvrir les commerces à partir de 18 h 30[A 39]. Srpskohrvatski / ÑÑпÑкоÑ
ÑваÑÑки, 48° 51â² 24â³ nord, 2° 21â² 07â³ est, Conseil national de la révolution algérienne, Service de coordination des affaires algériennes, Service de coordination des informations nord-africaines, Revue d'histoire moderne et contemporaine, Parti communiste marxiste-léniniste de France, Rapport sur les archives de la Préfecture de police relatives à la manifestation organisée par le FLN le 17 octobre 1961, http://archives.mrap.fr/images/b/b0/Rapport_Mandelkern98.pdf#page=5, http://archives.mrap.fr/images/b/b0/Rapport_Mandelkern98.pdf#page=6, Communiqué sur le site de la Présidence de la République, Massacres d'août 1955 dans le Constantinois, Dans la presse : Georges Montaron, Ãlie Kagan et le 17 octobre 1961, France-Inter (ré)écouter, La police et les Nord-africains en France de 1945 à 1961, Les décès dus à la manifestation du 17 octobre 1961, « 17 octobre 1961 : la police française tue des Algériens », â17 octobre 1961: Retour sur les lieuxâ, â17 octobre 1961, un massacre colonialâ, Service de documentation extérieure et de contre-espionnage, Bataille des Frontières (guerre d'Algérie), Appelé du contingent lors de la guerre d'Algérie, 1re demi-brigade coloniale de commandos parachutistes, Organisation de la résistance de l'Algérie française (ORAF), Camps de transit et de reclassement pour les harkis, Manifeste des intellectuels français pour la résistance à l'abandon, Comité révolutionnaire d'unité et d'action, Déserteurs de l'armée française durant la guerre d'Algérie, Conseil national de la Révolution algérienne, Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques, Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), Union démocratique du manifeste algérien, Référendum constitutionnel français du 28 décembre 1958, Référendum sur l'autodétermination de l'Algérie, Référendum sur l'indépendance de l'Algérie, Déclaration d'indépendance de l'Algérie, Mort de Moushin Sehhouli et Laramy Samoura, Ãvacuation des migrants de la place de la République, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Massacre_du_17_octobre_1961&oldid=180359964, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Portail:Ãpoque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, en premier lieu, pendant la trêve observée entre le. Le corps des policiers paraît prêt à commettre les exactions les plus graves pour se faire justice lui-même, alors que la hiérarchie ne parvient plus à faire accepter son autorité [A 5], [2]. Pour le GPRA, à la tête duquel le libéral Ferhat Abbas est remplacé le 27 août par Ben Khedda, perçu comme plus intransigeant, il importe que des manifestations de masse démontrent sa popularité, en même temps que le caractère pacifique des manifestations doit rassurer l'opinion publique et apaiser l'inquiétude des Pieds-Noirs sur l'avenir qui les attend dans une Algérie indépendante[B 9]. Le FLN, qui y voit un moyen d'affirmer sa représentativité, y appelle tous les Algériens, hommes, femmes et enfants, et leur interdit le port d'armes. 902.5k Followers, 278 Following, 6,791 Posts - See Instagram photos and videos from OKLM (@oklm) Les assassinats de policiers n'en continuent pas moins[B 3],[B 5]. C'est à Mohamed Zouaoui qu'échoit l'organisation de la manifestation. Dans un contexte de violence croissante[f] qui voit augmenter les attentats du FLN contre les forces de l'ordre et se former des groupes « anti-terroristes » prêts à se faire justice eux-mêmes, et alors que le malaise général des policiers alimente une dérive meurtrière, le ministre de l'Intérieur et le préfet de police passent à l'action[A 19]. L'exaspération des fonctionnaires de police se traduit au cours des semaines qui précèdent le 17 octobre par une généralisation[réf. Ceci au travers des reportages et interviews de nos chercheurs. Il est également demandé de rester sur le trottoir pour ne pas gêner la circulation. Ce contact direct est une suite d'affrontements confus et au corps à corps. Le général de Gaulle, mis au courant des événements, aurait commenté « C'est secondaire, mais inacceptable » quand on lui fit le compte rendu de la sanglante répression[36]. Vous êtes couverts par la légitime défense et par vos chefs », « malaise profond décelé au sein des services (â¦) qu'il n'est pas possible de laisser s'aggraver (â¦) sans courir les plus grands risques », « gradés et gardiens se doivent de toujours garder leur sang-froid et d'éviter les brimades qui engendrent le ressentiment et la haine et qui font finalement le jeu de l'adversaire », « le dernier mot devra rester à nos forces. Debré s'accroche alors à l'espoir que les négociations puissent se faire avec une force plus modérée. NOUS FAISONS TOUT NOTRE POSSIBLE (...), Pétition pour demander l’abandon totale des charges pour Loujain al-Hathloul, Amnesty International Inde a été contraint de cesser ses activités le 30 septembre 2020 car ses comptes ont été gelés par les autorités. Y relevant également une majorité de décès antérieurs au 17 octobre, il accuse Jean-Luc Einaudi d'avoir manipulé les chiffres, additionnant les cadavres non identifiés reçus à lâinstitut médico-légal au nombre des disparus et à celui des Algériens transférés administrativement en Algérie après quâils eurent été arrêtés le 17 octobre. Pour faire face à la manifestation, la préfecture mobilise 716 hommes de la police municipale[i], 662 hommes de la Gendarmerie mobile[j] et 280 CRS, soit au total 1 658 hommes, à peine quelques sections de plus que pour les journées de monômes du Bac, la préfecture ne s'attend pas à la déferlante qui se prépare. à l'époque à laquelle sort son livre, le public est beaucoup plus réceptif que six ans avant, lorsque Levine avait publié le sien[47]. Tous les (...). Il est à noter que des documents dont l'intérêt aurait dû imposer la conservation ont été détruits ou que la mission Mandelkern n'a pu retrouver (le rapport du préfet de police au ministre de l'intérieur, les archives de la brigade fluviale, etc)[24],[25]. à partir des années 1990, ils font l'objet d'un traitement médiatique, puis politique plus important à la suite de la publication d'études historiques, de romans, d'un recueil photographique et surtout du retentissant procès de Maurice Papon â préfet de police de Paris en fonction en 1961 â alors jugé pour ses actes pendant l'Occupation. Dans la cour de la préfecture de police de l'île de la Cité les 1 200 détenus sont reçus par des « comités d'accueil ». En 1986, Ali Haroun, l'un des cinq membres du comité fédéral de la Fédération de France du FLN basé à Cologne, publie La 7e Wilaya[44], qui donne des informations sur la Fédération de France et notamment sur la journée du 17 octobre[A 43]. Il est possible qu'elle découle de l'indiscipline de Mohammedi Saddek, le coordinateur de la Fédération de France[A 3], ou bien de celle des chefs des deux wilayas de Paris. Devenez membre ou donateur régulier et recevez Le Fil tous les trois mois au format papier. Y voyant le point de départ de la « construction d'une légende », il s'attache à démontrer les inexactitudes de Jean-Luc Einaudi. Des coups de feu partent d'un car de police transportant des interpellés vers le commissariat de la rue Thorel et qui est bloqué par des manifestants. Le troisième secteur d'affrontements violents est celui des boulevards Saint-Michel et Saint-Germain, à proximité de la préfecture de police où les cars conduisent certains manifestants interpellés, plus d'un millier au total. Que chaque responsable diffuse largement mais verbalement (ces consignes) dans les réunions. à 16 h 20, tous les services de la préfecture de police reçoivent un télégramme informant que « Le FLN ordonne à tous les FMA de sortir ce soir 17 octobre en fin d'après-midi et en soirée sur les grands axes de la capitale [â¦] afin de manifester pacifiquement contre les récentes mesures préfectorales ». Au-delà des sévices « ordinaires », certains policiers se laissent aller à des violences beaucoup plus graves, dont pâtissent les suspects appréhendés après les attentats. nécessaire] se regroupent en comité, dans le but d'intervenir de manière plus efficace auprès des pouvoirs publics. Les forces de police laissent passer les femmes et les enfants mais refoulent impitoyablement les hommes[14]. Le communiqué est muet sur le déroulement de la manifestation comme sur le nombre de victimes et, alors que sur la plaque du pont Saint-Michel la manifestation est dite « pacifique », François Hollande ne la qualifie pas[58]. Les cas de mauvais traitements à l'égard de personnes originaires d'Afrique du Nord se multiplient, tant sur la voie publique que dans les commissariats et les centres de détention. Jusqu'à 19 h, les policiers arrivent à faire face et dirigent au fur et à mesure 500 Algériens vers le commissariat de Puteaux.
Paris Rouen Voiture Durée,
Trail Chartres En Lumière 2021,
Cap Coiffure Alternance Montpellier,
Hôtel Ibis Budget Orléans Nord Saran,
Accident Guadeloupe Gendarme,
Tarif Mèches Blondes,
Salaire Chauffeur De Bus Scolaire,
Friendly For Facebook Apk,
Coiffeur Paris 13 Porte De Choisy,
Samuel Bastien Salaire,
Vareuse Standard Junior,