Je suppose que ce texte de jurisprudence se fonde sur le raisonnement suivant : d'une part l'épilation de la partie du corps (dont nous avons parlé au début de cette réponse) est permise d'après le hadîth cité au tout début, d'autre part l'épilation des sourcils (et/ou du visage en entier, d'après la divergence d'opinions que nous avons vue) est interdite d'après le hadîth cité en seconde position, donc l'épilation du reste du corps reste dans la permission originelle. ». Vers m. 2. verset (couplet): verset. Il va sans dire que dans l’idéal fantasmé de certains, la meilleure solution serait que la femme, bijou à protéger des hommes disent-ils, ne doivent pas même quitter la demeure de ses protecteurs mâles ! Est-ce à dire pour autant que les musulmanes ne portaient pas le voile ou autres tenues plus ou moins intégrales ? Copy link. [10] Or, il est parfaitement établi que ce hadîth est non authentique. Il y a longtemps, j’aimais à répéter qu’il fallait un Nouveau Testament au Coran. Rappelons donc pour éclaircir le sujet, que ce terme dérive de la racine khamara : couvrir, envelopper, cacher, et désigne donc étymologiquement tout ce qui sert à cacher et dérober aux regards. Cet ajout n’est pas anodin, il vient à l’appui du principe discriminatoire entre musulman et non-musulman que la confessionnalisation de l’Islam défend avec vigueur au mépris du texte et de l’humanisme coraniques. Le Coran est le cœur vivant des musulmans, notre passé, notre présent et, plus encore, notre avenir. C’est ce segment, en arabe de formulation euphémistique, qui a été l’enjeu majeur pour les exégètes. [4], 3– La troisième recommandation concerne seulement les femmes : « qu’elles ne montrent de leur beauté/zîna que ce qui peut en paraître ». Mais, puisque nous avons démontré qu’il s’agissait là d’une fiction exégétique et que le mot khimâr ne pouvait que désigner toute étoffe à même de couvrir le décolleté, le sens à retenir pour ḍaraba est nécessairement couvrir, d’où : « et qu’elles couvrent/yaḍribna de leurs étoffes/khumur leurs décolletés/juyûb». Lorsqu’il s’agit de regarder vers le sol, comme dans l’expression ghaḍḍ al–baṣar, cela se traduit par baisser le regard. Contact | Newsletter | Recommander | Actualités | Société | 5. Nous soulignerons donc à présent que toutes les traductions faisant mention pour le pluriel khumur de voiles ou grands voiles ne sont que des erreurs volontaires destinées à infléchir le sens du Coran en fonction des volontés exégétiques en jeu. » elle est porteuse de plusieurs enseignements. Le Coran aurait alors ordonné qu’elles rabattent ces deux pans sur « leurs poitrines » car, ajoutent-ils, en ces temps-là les femmes allaient fréquemment seins nus, mais ils n’ont là pas d’autres preuves que leur propre propos. [4] Sur ce point, voir : La mixité selon le Coran et en Islam. À titre d’illustration de cette réalité historique, rappelons que le plus ancien traité de Droit musulman, al–muwattâ’ de l’Imam Malik, décédé vers la fin du IIe siècle de l’Hégire, n’aborde pas le sujet. oder. Neues Konto erstellen. Peu importe au demeurant ce débat hadistique, car le Coran s’étant clairement exprimé sur ce qui devait être la tenue correcte d’une croyante : ne montrer « de leur beauté que ce qui peut en paraître » et couvrir « leurs décolletés », nous n’endosserons donc pas la responsabilité de supposer que le Prophète ait pu ordonner ce que le Coran n’ordonna pas ! Par contre, le hadîth le plus authentique sur ce sujet, rapporté par al Bukhârî et attribué à Aïsha, confirme ce que nous avons établi quant à la signification du segment-clef « et qu’elles couvrent de leurs étoffes/khumur leurs décolletés/juyûb ». L’interdiction du vin/khamr et des boissons alcoolisées selon le Coran et en Islam, Couper les mains du voleur selon le Coran et en Islam, Le verset le plus violent du Coran ? Nous sommes à présent en mesure de comprendre que l’ensemble des préoccupations et règles établies quant à savoir devant qui les femmes doivent se voiler ou se dévoiler ne fait aucun sens en ce verset si ce n’est de vouloir régir les problèmes que cette surinterprétation elle-même génère au quotidien. Depuis les années 80, le voile est devenu progressivement un quasi-pilier de l’Islam post-moderne, mouvement de réislamisation qui dès l’origine est de nature politique. Depuis les années 80, le voile est devenu progressivement un quasi-pilier de l’Islam post … Conformément aux six recommandations du verset, il est demandé à chacun de réformer ses anciennes habitudes de comportement en matière de pudeur, de retenue, de maîtrise de sa sexualité, de tenue vestimentaire correcte. Nous envisagerons plus avant les hadîths concernés. En dehors de la surinterprétation manifeste défendue par l’Exégèse, et si l’on tient compte du contexte d’expression : pudeur et chasteté, une seule solution de sens s’impose ainsi exprimée par notre traduction littérale mot à mot : « qu’elles ne montrent de leur beauté que ce qui peut en paraître ». La théorie de l’involution selon le Coran – S2.V213, La bataille de Badr, entre mythe et réalité, La législation coranique selon le Coran et en Islam, La Jizya et les dhimmî selon le Coran et en Islam, Le témoignage de la femme selon le Coran et en Islam. Le Coran reconnaît aux hommes comme aux femmes la même responsabilité et appelle de ce fait les uns et les autres à maîtriser leur sexualité. [6], Du point de vue lexical et sémantique, le premier verbe de ce segment est la forme IV abdâ/yubdîna qui signifie montrer, rendre apparent, manifester, dévoiler, mais aussi dépasser la mesure, aller au-delà de ce qui est bon, et le mot zîna connaît deux lignes de sens : beauté extérieure ou intérieure d’une chose ou ornements, atours, parures, etc. Mais, en ce segment, le mot regard/baṣar est au pluriel : abṣâr et de plus déterminé par l’article partitif « min/de/certains » : min abṣâri-hinna, c’est-à-dire littéralement de leurs regards à elles. Qu’elles ne montrent de leur beauté/zîna qu’à leurs maris, leurs parents, leurs beaux-parents, leurs enfants, leurs beaux-enfants, leurs frères, les enfants de leurs frères et ceux de leurs sœurs, aux femmes, à leurs esclaves, aux domestiques mâles demeurés et aux jeunes enfants qui ne s’intéressent pas à la nudité des femmes. plus vite que l'éclair. Le Coran dans la pratique religieuse. Signalons que la traduction standard a cru bon d’ajouter leurs femmes musulmanes ! © 2021 Que dit vraiment le Coran — Powered by WordPress, Le “voile” de la “femme ménopausée” selon le Coran et en Islam, à leurs esclaves, aux domestiques mâles demeurés et aux jeunes enfants qui ne s’intéressent pas à la nudité des femmes. Le message est censé être aussi explicite qu’indiscutable : une obligation divine faite aux femmes de se voiler, c’est-à-dire de recouvrir leur chevelure. 16 févr. Asbâb an–nuzûl, La théorie des trois intentions et le sens littéral du Coran, https://www.youtube.com/watch?v=s2HMdysnREI. - l'épilation de n'importe quelle partie du visage ? feuille de vigne farcie. Le mal : l’Homme, le Diable ou les Djinns ? Je n'ai trouvé qu'un texte de jurisprudence hanafite disant qu'il est autant permis de garder ou de ne pas garder (il n'a cependant pas employé le terme "épiler"), les deux étant permis (Behishtî Zewar, Cheikh Thânwî, tome 11 p. 116). D’emblée, nous noterons que cette absence de marqueurs traduisant l’ordre ou la prescription impérative s’oppose à l’Islam qui affirme ici une obligation divine/farḍ. La traduction standard ne restitue donc pas le texte coranique, mais un point de vue du Droit islamique. - "شرع من قبلنا، هل هو شرع لنا أيضًا؟". Ceci suppose encore une fois que la mixité soit la base des rapports en société. Search the world's information, including webpages, images, videos and more. Cependant, Tabari témoigne aussi de l’opinion des exégètes qui à cette époque souhaitaient que les femmes couvrent leur chevelure, pour eux le khimâr est alors ce qui couvre la tête des femmes. Nous ne débattrons pas de la brûlante actualité autour du voile ; en la matière le voile montre plus qu’il ne cache… Quoi qu’il en soit, notre démarche n’est pas en prise avec les évènements, elle s’intéresse à ce que le Coran dit, propos intemporels et universels. Cependant, l’on notera dès à présent que selon cette traduction même, pourtant d’obédience wahhabite, il serait seulement ordonné aux femmes de rabattre « leur voile sur leurs poitrines » ! Il est obligatoire (wâjib) d'enlever la pilosité se trouvant sous les aisselles au moins avant que quarante jours s'écoulent. D'autres savants comme al-Albânî sont d'avis que l'épilation interdite ne se limite pas aux sourcils seulement. Il existe ainsi le récit racontant qu'une jeune femme est venue trouver Aïcha et lui a posé la question de savoir si elle pouvait s'épiler le front pour s'embellir pour son mari. Mais, si ce port du voile est assorti d’une restriction de liberté et d’égalité des femmes, ceci est alors en opposition avec les recommandations égalitaires de ce verset et d’autres. Néanmoins, l’Analyse contextuelle soulignera que notre verset est inscrit dans une sourate entièrement centrée sur les rapports moraux, que ce soit dans la société, le couple, la famille. Hadith 3348 Notre traduction a évité de rendre littéralement la locution arabe qui signifie mot à mot : qu’elles maîtrisent leurs parties intimes/yaḥfaẓna furûja-hunna. La lune de Ramadan dans laquelle le Coran est descendu d'en haut pour servir de direction aux hommes, pour leur en donner une explication claire, et de distinction entre le bien et le mal, est le temps destiné à l'abstinence. 11 talking about this. Dit le Prophète Salla Llahu alayhi wa sallam . Quelle est l'épilation qu'interdit ce hadîth : Al Fâtiha - La Fatiha. L’ensemble de ces conseils constitue un cadre moral cohérent en dehors duquel la “question du voile” ne peut donc se comprendre. Dans le Coran, elle se situe entre sourate Al Hijr et sourate Al Isrâ.Vous pouvez lire la sourate Les Abeilles en français et en arabe sur cette page. À ce propos, un dernier détail de traduction est à souligner, nous avons rappelé que le verbe ḍaraba/yaḍribna pouvait signifier rabattre, abattre, couvrir, recouvrir. sich der Kunstfotografie Dat zuwenden. La Vierge Marie est une image très proéminente dans le Coran. Ceci explique que nous ayons rendu le pluriel khumur par « étoffes », ce terme ne présumant pas de la nature du vêtement en question, mais indiquant que la recommandation : « et qu’elles couvrent de leurs étoffes/khumur leurs décolletés/juyûb » peut être atteint par le moyen leur semblant le plus apte. La suite demandant de maîtriser sa sexualité : « et qu’elles soient chastes », l’on en déduit que ces « regards » particuliers concernent ce domaine : regards impudiques, regards de désir, regards aguicheurs, regards concupiscents, etc. وَقُلْ لِلْمُؤْمِنَاتِ يَغْضُضْنَ مِنْ أَبْصَارِهِنَّ وَيَحْفَظْنَ فُرُوجَهُنَّ وَلَا يُبْدِينَ زِينَتَهُنَّ إِلَّا مَا ظَهَرَ مِنْهَا وَلْيَضْرِبْنَ بِخُمُرِهِنَّ عَلَى جُيُوبِهِنَّ وَلَا يُبْدِينَ زِينَتَهُنَّ إِلَّا لِبُعُولَتِهِنَّ أَوْ آَبَائِهِنَّ أَوْ آَبَاءِ بُعُولَتِهِنَّ أَوْ أَبْنَائِهِنَّ أَوْ أَبْنَاءِ بُعُولَتِهِنَّ أَوْ إِخْوَانِهِنَّ أَوْ بَنِي إِخْوَانِهِنَّ أَوْ بَنِي أَخَوَاتِهِنَّ أَوْ نِسَائِهِنَّ أَوْ مَا مَلَكَتْ أَيْمَانُهُنَّ أَوِ التَّابِعِينَ غَيْرِ أُولِي الْإِرْبَةِ مِنَ الرِّجَالِ أَوِ الطِّفْلِ الَّذِينَ لَمْ يَظْهَرُوا عَلَى عَوْرَاتِ النِّسَاءِ وَلَا يَضْرِبْنَ بِأَرْجُلِهِنَّ لِيُعْلَمَ مَا يُخْفِينَ مِنْ زِينَتِهِنَّ وَتُوبُوا إِلَى اللَّهِ جَمِيعًا أَيُّهَا الْمُؤْمِنُونَ لَعَلَّكُمْ تُفْلِحُونَ. Nous envisagerons donc présentement le verset principalement impliqué dans la justification de ce que l’on appelle à tort, mais non sans intentions, le ḥijâb. Malgré tout, cela n’indique pas en soi la nature exacte dudit vêtement et nous avons vu que nous ne pouvions valider les différents avis ayant tenté de le particulariser. Docteur en médecine, Docteur en Littérature et langue Arabes, Coranologue, Théologien, Spécialiste de l’exégèse du Coran. En soi, l’on notera que cette formulation est un pléonasme dénué de sens puisque par définition ce qui paraît est ce que l’on montre ! La discrimination à l'égard des femmes en Arabie saoudite et presque partout dans le monde islamique trouve ses origines et sa justification dans le Coran. créé par les utilisateurs Reverso. 7. En effet, ce dernier a consacré de longs développements quant au fait de baisser le regard quand un homme est en face d’une femme, et réciproquement. Définition coran dans le dictionnaire de définitions Reverso, synonymes, voir aussi 'cora',corn',corazón',caron', expressions, conjugaison, exemples Ceci explique que nous ayons donné aux collectifs abâ’ et abnâ’ le sens mixte que ces termes peuvent revêtir. 3– Le début de la révélation du Coran selon le Coran, Le terme islâm selon le Coran : l’Islam-relation, Le (terme) islâm selon l’Islam : l’Islam-religion ; La shahâda ou double attestation, La Sunna selon le Coran et en Islam, fonction et mission du Messager. Passwort vergessen? – Cela suppose une mixité régulée par la maîtrise des instincts sexuels : qu’ils et qu’elles « soient chastes », sexualité que le Coran reconnaît donc à égalité tant aux hommes qu’aux femmes. Ces chapitres ont pour intitulé : ghaḍḍ al–baṣar/baisser le regard, alors que selon le Coran, nous l’avons vu, le sujet est ghaḍḍ min al–abṣâr, littéralement baisser certains regards. De fait, il ne s’agit donc pas là de la liste des maḥram, c’est-à-dire des personnes que l’on ne peut épouser qui en réalité est donnée en S4.V22-23. [5] Beaucoup de ces propos sont ici prêtés à Ibn Abbâs, lequel avait 13 ans à la mort du Prophète et qui, de plus, se trouve bien malgré lui dire en la matière tout et son contraire. Selon la compréhension des pieux prédécesseurs Le Coran est-il la source du sexisme de l’Islam ? Le coordinateur du Réseau Islam et population — Sénégal, l’imam Moussa Fall, explique pour sa part dans une vidéo que chercher des poils dans le Coran est un péché. Jetzt nicht. »[2], Du fait des enjeux autour des mots-clefs que nous avons transcrits : abṣâr, zîna, khumur, juyûb, l’Analyse littérale de ce verset reposera essentiellement sur l’Analyse lexicale et l’Analyse sémantique. - l'épilation de n'importe quelle partie du corps, exception faite des parties citées en A ? Nous disons “recommandations”, car le seul ordre en ce verset est donné au Prophète : « [Ô Muhammad !] Ou bien est-ce que cela est inclus dans le fait de changer son apparence ("taghyîru khalqillâh") ? Puisque nous avons entraperçu la difficulté soulevée par l’interprétation type de S24.V31, c’est-à-dire le point de vue de l’Exégèse classique ou islamiste, voici une première approche littérale de ce verset référent : « [Ô Muhammad !] En ce cas, bien plus que de baisser simplement les yeux, il est demandé de dominer les intentions qui président à ces regards-là, d’où notre : « qu’elles refrènent certains regards », travail moral sur soi qui a aussi été préalablement demandé aux hommes au v30 : « Dis aux croyants qu’ils refrènent certains regards ». Liste des sourates du Coran : 1. Ces actes sont interdits même si une musulmane les fait pour son mari et même si un mari les fait pour son épouse. D’autres ont opté pour pour le fait de ne lui laisser voir que les yeux, voire un seul, et les plus libéraux ont toléré qu’elle puisse laisser paraître son visage et ses mains. [11] Voir : Égalité homme femme selon le Coran et en Islam. PesaCheck a examiné l’affirmation selon laquelle le Coran contient une mèche en forme de poil qui est le remède du coronavirus et la … Voir plus d'idées sur le thème prière pour la réussite, coran livre, gagner de l'argent. Ensuite, plus dommageable, cela ferait de la femme, encore une fois, la tentatrice par essence et, par voie de conséquence, l’objet licite par définition de la convoitise des hommes ! Celui qui sera malade ou en voyage jeûnera dans la suite un nombre de jours égal. [7] Ce choix est bien évidemment destiné à donner l’image d’un voile de tête dont on rabattrait les pans vers l’avant, l’illusion est parfaite. Pourquoi le Coran ne s’adresse-t-il qu’aux hommes ? Cette carence pouvant parfois aboutir à la conception d’un monde où les hommes et les femmes n’auraient même plus à se croiser. Si on a la curiosité de lire le coran, on se rend compte déjà qu'il ne s'adresse qu'aux hommes, jamais aux femmes. oder. Le sens de ce passage semble donc quelque peu voilé, et ceci explique sans aucun doute qu’en réalité la position de l’Islam sur le voile a varié dans le temps. Paradoxalement, l’on doit ce déclassement au spécialiste contemporain du hadîth : al Albani, lequel a signalé qu’il manquait un maillon dans la chaîne de transmission et que l’un des rapporteurs était de plus considéré comme non fiable/ḍa‘îf. Ce segment euphémistique se comprend donc comme suit : « qu’elles ne montrent/lâ yubdîna [pas exagérément] leur beauté/zîna [si ce n’est dans les limites de] ce qui peut en paraître/mâ ẓahara min-hâ [raisonnablement, c.-à-d. sans exhibition ou provocation, en fonction de la pudeur et de la correction nécessaire à la maîtrise des passions tant de la part des femmes que des hommes, mesure s’inscrivant dans le cadre comportemental demandé : pudeur, retenue, maîtrise de sa sexualité.] Le Coran et ses Secrets. Cité et récité dans de nombreux événements et circonstances de la vie (prières quotidiennes, Ramadan, fêtes familiales…), le Coran occupe une place importante dans la vie de tout musulman. Peut-on extraire une norme (hukm) à partir de ce qui était institué pour un prophète antérieur au prophète Muhammad (sur tous les prophètes soit la paix) ? Restent par contre dans le cadre de la permission originelle les actes faits pour s'embellir, où n'est présent aucun des principes (illa) qui sont à la base des interdictions qui se trouvent dans le Coran ou les hadîths. Anmelden. Méthode de Nouman Ali Khan, testée et 1000 fois approuvée Pour l’Islam, le port du voile est une obligation divine/farḍ, c’est-à-dire dictée par voie de révélation et le segment-clef du verset référent est connu de tous, en voici la traduction standard : « Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu’elles rabattent leur voile/khumur sur leurs poitrines ; et qu’elles ne montrent leurs atours qu’à leurs maris, ou leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris… », S24.V31. La vertu réside dans une concordance entre les actes et une éthique et une spiritualité. b( Le mauvais œil (ϧϵύϠΎ) Allah ta’ala a créé dans les corps et les âmes, des forces et des natures différentes (caractéristiques, qualités, etc…) Force du regard (timidité, peur, honte, etc…) Ibn Al Qayyim اللَهمحرparle de l’influencedes âmes en raison de leur lien fort avec l’œil. air marin. IqraShop.com Site marchand spécialisé dans le produits culturels islamiques (livre, logiciel, cédérom, cassette audio & vidéo, articles divers). 692-694). Problème : la signification de ce mot a varié au fil du temps et des opinions des exégètes et juristes et, encore de nos jours, il désigne plusieurs types de voile dont la longueur et la forme varient en fonction du rigorisme des interprètes et des marchands de tissus. [11] À l’inverse, vouloir interdire aux musulmanes qui le souhaitent de porter le “voile” est tout autant un manquement inacceptable au respect le plus élémentaire de la personne humaine et de sa liberté d’être. Ceci a du reste amené ces traducteurs, qui se veulent pourtant littéralistes, à ajouter une note de bas de page destinée à plier la lettre du texte coranique à leurs intentions, nous citons : « Sur leurs poitrines : de même que leurs têtes et leurs cous » ! Le verbe ghaḍḍa/yaghḍuḍna signifie au sens propre et figuré, amoindrir, retenir, descendre. MIRACLE Dans la 2ème sourate du coran : Al baqara vous trouverez un poil qui guerrie écouté ... Watch later. L'arabe pour le Coran, Paris, France. Dziewica Maria, jest bardzo prominentną figurą w Koranie. Nous avons vu précédemment que cet usage n’était pas connu par l’Imam Malik vers la fin du IIe siècle, ce qui confirme l’opinion de al Isfâhânî. Pour autant, rien selon le Coran n’interdit à une musulmane de porter le “voile”, car ce souhait, voire ce nouveau dress code pour certaines et certains, est respectable du moment où il est compatible avec la norme morale plaidée en ce verset et d’autres. Âyat al–kursî – Le verset du Trône doit-il descendre de son piédestal ? [6] Ceci reste vrai, quelle que soit la traduction que l’on ferait de ce segment. L’idée de recommandation est donc ce qui est le plus cohérent et juste puisque le propos de ce verset relève de la prise de conscience morale qui, s’il elle devait être imposée, impliquerait en certains cas l’hypocrisie. Il est également obligatoire (wâjib) d'enlever la pilosité se trouvant près des parties intimes, dans les mêmes conditions que cité ci-dessus, sauf qu'ici le mieux est d'utiliser le rasoir, car c'est le mot du hadîth ("al-istihdâd"), bien que l'épilation soit aussi possible ici d'après les savants. Il est donc parfaitement clair qu’il ne s’agit pas de dire devant qui une femme peut paraître dévoilée. Sans doute pas, bien que cela ne dut relever que d’habitudes vestimentaires empruntées plus aux coutumes des juifs et des chrétiens qu’à celles des Arabes. Ceci peut être réalisé à l’aide de toute étoffe/khumur/murûṭ comme de tout autre vêtement. La vertu n’est pas dans le poil, et vous comprendrez alors mon choix d’illustration plus haut. La foi musulmane en Dieu et en Son messager ne peut admettre que le Messager ait pu outrepasser ou mésinterpréter le Message qu’il était chargé de transmettre à la lettre ! De fait, fidèle à ces intentions exégétiques,la traduction standard propose un : « ne montrer de leurs atours/zîna que ce qui en paraît ». Nous pouvons en déduire que par khimâr il nous faut comprendre seulement la fonction que le Coran lui confère : tout ce qui peut être utile à cacher le décolleté, définition étymologique correspondant bien à l’objectif textuellement déclaré. Quand il parle des devoirs des hommes il dit "faites ceci, cela". Comment participer; Voir plus ; L'app gratuite Reverso Context ! Ordre de révélation. C’est la raison pour laquelle, en terres d’islam, malgré la diversité des époques et des lieux, la gestion du poil … Dit le Prophète Salla Llahu alayhi wa sallam . Les 3 personnes qu'Allah ne regardera pas le Jour du Jugement D’une part, nous avons vu que le singulier khimâr, quelles que soient les définitions qui en aient été données, ne peut signifier voile et, d’autre part, il s’agit d’un contresens linguistique puisqu’en arabe comme dans le Coran le terme voile se dit ḥijâb.
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